Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Infos Maroc

25 novembre 2013

Découvrir Er Rachidia

 Errachidia, la clé de cette grande vallée du Ziz aux dizaines de palmiers dattiers, de palmeraies verdoyantes qui se succèdent au long de son lit jusqu’à Rissani aux portes de Merzouga et de l’erg Chebbi, est devenue en quelques décennies un carrefour incontournable de cette partie du sud marocain.

Capitale administrative du Tafilalet, cette cité construite par le ‘’protecteur’’ français dans la première partie du XXe siècle sous le nom de Ksar El Souk avait pour vocation d’être une ville de garnison contrôlant autant les marches sud-est de l’Atlas que les régions limitrophes de la frontière algérienne voisine.

A la croisée des routes caravanières, Errachidia a toujours gardée en elle cette destinée de lieu de d‘échanges commerciaux et de rencontre pour les populations tant arabes que berbères qui la côtoient. Depuis elle a su se doter d’un hôpital régional performant, de lycées et collèges, d’un centre universitaire et d’un petit aéroport international, affirmant ainsi son rôle de chef-lieu de province. Ville sans passé architectural notable, ville militaire avant tout, elle a été conçue de rues et longues avenues perpendiculaires.

Ce sera dans ses proches environs que les voyageurs amateurs de vieilles bâtisses feront des découvertes intéressantes, sa palmeraie abritant de nombreux vieux ksour berbères traditionnels.Non loin du centre ville, le ksar Targa, entouré d’une belle enceinte en pisé est de ces exemples d’architecture typique des régions sud marocaines. Il en va de même pour le ksar voisin de Maadid près d’Erfoud ou dans les environs de Rissani le ksar Oulad-Abdelhalim qui est certainement un des mieux conservé.

Au nord, dans la direction des villes impériales, la route longe la retenue du barrage Hassan Addakhil avant d’entamer un parcours pittoresque dans les gorges du Ziz d’où l’oued jaillit du haut Atlas oriental, continuant sa course effrénée en irriguant généreusement cette vallée fertile longue d’une centaine de kilomètres, avant de finir sa course dans le lit de l’oued Daoura, loin au sud dans les prémices sahariens.

La source bleue de Meski est aussi une curiosité régionale pour les touristes et les marocains, source sacrée, ils viennent brûler des cierges dans cette grotte qui servait autrefois de relais aux hommes bleus qui venaient s’y désaltérer avec leurs caravanes. C’est en pleine palmeraie, à une vingtaine de kilomètres vers Erfoud que se trouve le ksar de Meski où elle est nichée.

Carrefour, Errachidia l’est indéniablement. De là, la route nous embarque autant vers l’ouest et Ouazazate. Occasion rêvée d’emprunter cette mythique Route des 1000 Kasbahs qui pourrait aussi s’appeler route des palmeraies. En effet ça en est une succession que l’on découvre sur cet itinéraire. Goulmima, Tinjdad Tinghir et les gorges du Todgha, la vallée du Dadès, Skoura, tous ces lieux enchanteurs nous offrent leur lot de belles architectures à travers leurs kasbahs et vieux ksour.

La direction de l’est, elle, mène vers Boudnib et l’oasis de Figuig. Route au dessus de la hamada du Guir se succèdent dans un environnement désertique et rocailleux nombre de petits oasis oubliés où la vie continue néanmoins de s’écouler tranquillement.



Publicité
Publicité
19 novembre 2013

Au pied du Jbel Saghro, N'Kob

La ville tire son nom d’une grotte appelée N’akb. Située sur une colline à non loin du village.

Nkob

Au sud du Jbel Sagho, située à l’entrée d’une petite palmeraie verdoyante qui s’étend sur une quinzaine de kilomètres jusqu’au village de Mellal, sert de trait d’union entre les grandes vallées du Drâa et du Ziz. Cet oasis s’il capte plusieurs petits cours d’eaux descendants du Sagho et du Jbel Rhart est aussi alimenté par une rivière souterraine qui donne au moyen des khettaras une irrigation régulière, permettant de donner vie à des cultures céréalières et maraichères diverses ainsi qu’aux nombreux palmiers dattiers amenant vie et bien être ainsi que verdure dans cet univers fait de paysages arides et rocailleux, presque lunaires uniquement entrecoupés de nombreux pics et canyons.

Les 45 kasbahs que compte cette palmeraie nichée à 1050 m d’altitude lui valent le surnom de village aux 45 kasbahs. Généralement imposantes, nombre d’entre elles sont bien entretenues après avoir subi de longues restaurations, parfois à but touristique, ajoutant un charme indéniable à ce lieu qui peut servir de bases pour les nombreuses explorations possibles en pays Aït Atta. Un de ces majestueuses kasbah rénovées abrite un musée ethnographique lié à ce peuple valeureux. Habits et costumes divers, ustensiles ménagers et agricoles, vieilles armes de guerre rappelant un passé encore récent voué à la résistance acharnée des Aïts Atta au protectorat français. La plupart des habitants de N’Kob et sa région, sédentaires ou nomades appartienne à cette grande tribu.

Les bergers pratiquent toujours la transhumance, conduisant leurs troupeaux de chèvres ou dromadaires des pâturages hivernaux du Sagho vers ceux estivaux du Haut Atlas Central. Par des pistes qui raviront les randonneurs en visite à N’kob, ils passent par Kelaat el M’Gouna ou Boumalne Dadès y vendant leurs produits maraichers récoltés dans l’oasis afin d’acheter de la viande, souvent confite, du sucre ou encore du thé.

Peuple guerrier dont le dernier fait d’arme se termina tragiquement à la bataille de Bou Gafer, un des massifs proche de N’Kob, en 1933, ils ont bâti à mesure de leur sédentarisation de nombreux ksour et kasbah en pisé, des maisons en pierre crue, creusé des puits, planté des amandiers et des cultures céréalières et maraichères, modifiant ainsi l’aspect de la palmeraie de N’Kob. Le grand ksar fortifié d’Aït Slilo, entourés de hautes murailles, érigé près d’un cours d’eau est un des ces exemples d’architecture à vocation défensive chère aux berbères du sud souvent en conflit.

Ce sont sur ces pistes tracées par les nombreux troupeaux que le voyageur pourra s’élancer pour une découverte unique et magnifique du Jbel Sagho. Randonnées pédestres ou chamelières, convois muletiers pour des bivouacs montagnards, il sera toujours nécessaire de s’adjoindre la compagnie de guides connaissant parfaitement ces sentiers.

Le Jbel Sagho, s’il est varié dans son habitat et sa population l’est aussi dans ses paysages à la faune et la flore rare, souvent constituée de petits bosquets d’acacias sauvages. Rocailleux, les monts s’enchaînent, entrecoupés de canyons et de petites gorges, parfois dominés de pics lançant leurs aiguilles vers un ciel au bleu pur, de pitons basaltiques donnant cet aspect minéral et lunaire qui participe à tout ce charme magique.
Les environs de N’Kob sont aussi dotés de sites de gravures rupestres remontant au paléolithique, de mines d’or et d’argent, de carrière de marbre fossilifère que les connaisseurs apprécieront à leurs justes valeurs.

Les amateurs de sports aériens découvriront avec satisfaction une petite piste naturelle d’atterrissage capable d’accueilli petits avions de tourisme et ULM. Des flancs du Jbel Amoun qui domine N’Kob certains se lanceront en deltaplane ou parapente au dessus des ces panoramas inoubliables.


Vue de Nkob - commentaires en arabe


18 novembre 2013

Voyager avec son animal de compagnie

Que ce soit pour le transport ou l’hébergement, afin de bien voyager avec son animal de compagnie il faut se renseigner auprès du voyagiste, de procéder aux vaccinations obligatoires et de se munir des documents voulus.

Papiers et vaccins

pour la France, les chiens et chats doivent être identifiés par un numéro tatoué ou une puce électronique implantée sous la peau afin qu'ils soient recensés au fichier national d’identification. La vaccination contre la rage n’est pas toujours obligatoire, mais le devient à la sortie du territoire. Pour voyager au sein de l’Union Européenne, votre animal doit être muni d’un passeport européen. il indique que celui-ci est identifié ainsi que la mise à jour des ses vaccins. 


Voyager en voiture

C'est le moyen de transport le plus pratique pour voyager avec un animal. Dans le cas d'une location de véhicule, certains loueurs n’imposent aucun équipement spécifique et n’appliquent pas non plus de supplément de prix.

Un chauffeur de taxi est en droit de refuser un animal sauf pour un chien guide d’aveugle. 

Prendre le train

En Europe et au Maroc, les animaux ont la possibilité de voyager en train, il doit être tenu en laisse, ou installé dans une cage.


Dans le cas de l'avion

La plupart des compagnies aériennes acceptent les animaux, sous certaines conditions, dont le voyage en soute obligatoire pour les animaux de + de 6 kg.

En bateau

Sur certaines compagnies les petits chiens sont autorisés à rester avec leur maitre, les races les plus imposantes peuvent être accueillies dans un chenil. Sur d’autres, les animaux sont admis à condition de rester enfermés dans votre voiture, à laquelle vous n’aurez pas accès durant la traversée.

Une fois sur place

Les locations saisonnières, campings, et hôtels du Maroc acceptent ou non les animaux de compagnie, demander confirmation avant d'effectuer une reservation. Il peut également être demandé un supplément pour votre animal...

+ d'infos avec la Royal Air Maroc 

16 novembre 2013

Dans le Dadès et Boumalne

Sur les rives du Dadès et au sortir de ses gorges, Boumalne est un centre administratif important pour les populations locales, aussi bien des gorges que pour celles de la vallée.

Les lieux de pâturages des différentes tribus berbères nomades et pastorales se trouvant l’hiver dans le Jbel Sagho et dans le Haut Atlas pour ceux d’été, Boumalne est devenue une bourgade de rencontre incontournable pour les Aït Sedrate, Aït Hadidous et Aït Atta qui y concluent échanges intertribaux, mariages et affaires.

Doté d’un centre de soin et d’un lycée, ce lieu devenu important pour les gens qui y habitent l’est aussi pour les touristes qui partiront en visite vers les Gorges du Dadès, vers le proche Sagho ou tout simplement, Boumalne étant sur le Route des 1000 Kasbahs, partir à la découverte de celles-ci.

Si le centre ville est très animé, surtout le matin, c’est sur les bords de la falaise, Boumalne étant accroché sur ses flancs, qu’il faut monter pour avoir une vue splendide sur la vallée où à ses pieds l’Oued Dadès s’y écoule sereinement après sa laborieuse course à travers l’Atlas. Un aperçu offert de la route qui plus bas s’en va vers Kelaat formant presque une agglomération continue sur les bords de laquelle se succèdent de vieux mellah et kasbahs aux teintes ocrées. Les fameuses Gorges du Dadès commencent au village d’Aït Oudinar à 25km.

C’est à mi route environ, à Aït Youl, qu’il faudra prendre vers l’ouest pour arriver au ksar de Bou Tharar en haut de la Vallée des Roses par une des pistes sinueuses comme en connaît le Haut Atlas. D’Aït Oudinar, l’itinéraire s’élève peu à peu, bordé de petites palmeraies où s’épanouissent noyers, amandiers, peupliers, figuiers et cultures céréalières. De-ci de-là des kasbahs ocre se dressent, telle Aït Moutad adossée à la falaise qui a la particularité de comporter 5 tours, certaines sont ouvertes au public notamment dans les villages d’Aït Larbi et Imdiazen.

Ces localités parsemées le long des gorges font d’excellents points d’ancrage pour des randonnées où il sera facile de découvrir la vie simple et traditionnelle des populations berbères. De par son architecture naturelle, modelée par les vents et les intempéries les ‘’ doigts de singe’’, les falaises de Tamlat est un des sites les plus couru sur ce parcours. L’oued Dadès a péniblement creusé son lit dans des monts de grès et de roches calcaire pour, après la haute vallée de M’Semrir, franchir les derniers contreforts de l’Atlas. C’est dans une succession de quatre défilés qu’il arrivera à le faire pour ensuite s’épanouir dans la vallée formée par son cours.

Distincts les uns des autres mais tous aussi extraordinaires ils sont formés d’à pics pouvant atteindre 500m de hauteur. Le plus impressionnant étant celui de Tissadrine peu avant M’Semrir. Au sud de Boumalne c’est l’aridité désertique du Jbel Sagho qui attend le voyageur sur de rares pistes desséchées offrant des paysages lunaires magnifiques.

23 septembre 2013

Tinejdad sur la route des 1 000 kasbahs

Au milieu de la route des 1 000 kasbahs, nous découvrons la ville de Tinejdad avec ses deux musées : Le musée des oasis, entièrement consacré à la culture berbère est logé dans le magnifique Ksar el Khorbat, bâti au XIXème siècle.


Magnifiquement entretenu, sa vingtaine de salles vous propose de découvrir la vie traditionnelle de la palmeraie à travers maints objets, outils, vêtements ayant servis pour l'artisanat local, l'agriculture, le commerce ainsi que de vielles photos ou maquettes diverses illustrant la vie dans la palmeraie.
A l’entrée de la ville, en venant de Tinghir, le musée de la source Lalla Mimouna, quant à lui est entièrement dédié à l'eau si riche et nécessaire pour la vie de la palmeraie.


La palmeraie de Ferkla au niveau de Tinejdad est une succession de cultures à l’ombre d’arbres fruitiers et de palmiers majestueux.
Plus au sud et près de Rissani dans le Tafilalet, nous découvrons les ruines de Sijilmissa, ancienne capitale de la région au Moyen-Âge. Située sur les routes caravanières qui firent sa richesse, elle fut bâtie en 757 et complètement détruite en 1818 par les tribus Zénètes.


Non loin, à quelques kilomètres se dressent les hautes dunes de Merzouga, poumon économique et fleuron touristique de la région.

Publicité
Publicité
20 septembre 2013

Anti Atlas

Le Saghro (1)

L’Anti Atlas s’étend du Sahara Atlantique à l’ouest à la région désertique du Tafilalet à l’est sur plus de 600 km. Le Souss avec les villes comme Agadir et Taroudant en est la partie la plus fertile et vivante. De nombreuses vallées reliées par des routes praticables fourmillent dans ce coin de paradis. Plus à l’est, ce sont des cimes de randonnées au sein du Saghro et du Bougaffer que des routes bitumées longent continuellement jusqu’au bout de l’Anti Atlas qui finit sa course au cœur du Tafilalet vers les dunes de Merzouga. En fonction de vos possibilités et envies, prenez une voiture où bon vous semble et rendez là comme vous le souhaitez :

A l’instar du Haut-Atlas, l’Anti Atlas et le Jbel Sagho possèdent de nombreuses possibilités de randonnées, dans divers massifs, vallées et palmeraies, à la rencontre de majestueux paysages et villages pittoresques.

La location de voiture, 4x4, ou moto peut s’avérer adéquat pour ceux qui désirent une plus une plus grande liberté de mouvement et d’indépendance afin de découvrir des endroits isolés et souvent magiques.

Pour les plus courageux, ayant les jambes solides, le vélo ou vtt permettent des randonnées plus courtes .Il existe, pour les amateurs de parapente, deltaplane ou ulm, des massifs comme l’ancien volcan du Siroua permettant ce type de sport.
Les villages de la vallée du Souss, dûment irrigués par l’oued abritent une succession de jardins luxuriants, de forêts d’arganier escaladées par de petites chèvres noires adorant en brouter les feuilles. Le cours de l’oued Souss nous amène jusqu’à la côte Atlantique à proximité d’Agadir, son grand port de pêche et ses magnifiques plages.

A l'ouest de l'Anti Atlas, les magnifiques plages, souvent de sable blanc de la côte atlantique, s'étirent, souvent entrecoupées de magnifiques falaises abruptes, de Tiznit aux provinces sahariennes.

Au nord du Jbel Sagho, la route des milles kasbah vous mènera pour un périple jusqu'au Tafilalet en découvrant ces magnifiques kasbah qui font la richesse du patrimoine architectural berbère marocain.


Film sur l'Anti Atlas


14 septembre 2013

Jbel Saghro au cœur de l'Anti Atlas

Le Jbel Sagho prolonge l'Anti Atlas vers le Tafilalet. Là aussi le randonneur y découvrira des magnifiques paysages de plateaux et montagnes lunaires dominés par le mont Bougaffer dans son extrémité ouest vers le village d’Alnif.

Depuis N'Kob la traversée du jbel Sagho vers Boumalne-Dadès ou Tinghir en prenant cette route pittoresque qui franchi le Tizin Tazazert en passant par le petit village isolé d'Ikniouin est intéressante dans ces paysages sauvages de montagnes sèches et rocailleuses.

Les randonnées y sont grandioses de par les paysages lunaires aux canyons impressionnants. Toute fois il est déconseillé de s’y aventurer durant l’été du fait des chaleurs accablantes.

Depuis la vallée du Drâa, l'axe routier la reliant au Tafilalet par le sud du Sagho permet de charmantes petites palmeraies tel N'Kob et son vieux fort d'Aït Silo dominant la ville, Tazzarine, ou encore Alnif, terre où est cultivée cette fameuse patate qui fait la renommée de cette petite palmeraie.

Notons également que le jbel Saghro est loin des circuits liés au tourisme de masse, mais se targue de connaitre un succès certain auprès de voyageurs amateurs de randonnées et voyages pittoresques.

10 septembre 2013

D'Agdz à Zagora

Agdz

Tout proche de Agdz, après avoir franchi le Tizi-n-Tiniffit en venant de Ouarzazate commence au ksar Tamnougalt la magnifique vallée du Drâa, entre le Jbel Bani et le Jbel Sagho.

Niché entre Anti Atlas et Jbel Sagho, Agdz qui signifierait ‘’lieu de repos’’ se trouve au tout début de la longue vallée du Drâa. Située sur l’ancienne route des caravanes qui venaient de Tombouctou vers Marrakech, ancienne capitale de la région Mzgita, elle joua donc un rôle économique et commercial très important dans la vallée.

Subissant, comme de trop nombreux endroits dans le sud marocain, une sécheresse endémique à partir des années 70, elle perdit beaucoup de sa population qui dut immigrer vers les villes ou à l’étranger pour pouvoir subsister.

Dominée par la forme caractéristique du Jbel Kissane, elle est maintenant devenue un lieu de transit inévitable pour visiter cette immense palmeraie qui s’étend le long du plus grand fleuve marocain sur une centaine de kilomètres. Depuis ses murs on peut rattraper Taroudant, la ‘’petite Marrakech’’ en suivant une route pittoresque, parsemée de villages typiques du sud en traversant cette partie agréable de l’Anti Atlas en passant d’abord par Tazenakht, lieu de fabrication traditionnelle reconnu des tapis ouzgida. Inévitable aussi pour les voyageurs venant d’Ouarzazate et désirant se rendre vers le Tafilalet, Rissani et l’Erg Chebbi aux portes de Merzouga et du Sahara, en longeant le Sagho par le sud et traversant ainsi les oasis semi montagnard de N’Kob, Tazzarine et Alnif.

Vallée du Drâa jusque Zagora

Lieu de repos, pour profiter de visiter sans modération cette partie du Maroc que l’on appelle aussi vallée des 1000 kasbah. Les palmeraies s’y succèdent dévoilant aux regards attentifs les trésors architecturaux qu’elle enferme soigneusement dans ses écrins de verdure. Au grand ravissement des amateurs d’anciennes bâtisses de tradition berbère, le ksar fortifié de Tamnougalt fait partie de ceux à découvrir aux abords d’Agdz. Datant du XVIe siècle, entouré d’une enceinte de pisé, c’est en franchissant une de ses quatre imposantes et belles portes que s’ouvre aux yeux tout un dédale de ruelles, certaines parfois couvertes, riches de porches artistiquement ouvragés. Ces venelles étroites bordées de maisons de pisé, conduisent à de petites places où autrefois les habitants se retrouvaient. A proximité, sur son promontoire panoramique, la Kasbah du Glaoui semble toujours veiller sur la palmeraie qu’elle partage avec ce ksar vénérable.

C’est au village de Rebat, au bord de l’oued Drâa, dominées par la stature du Jbel Kissane que ces vagues de verdure commencent. Proche voisin d’Agdz, on peut y aller à pieds par la route et revenir en profitant de l’ombre mais aussi des innombrables sentiers qui sillonnent l’oasis longeant les rives du Drâa bordées de jardins et palmiers dattiers, accompagnés du gazouillis de la multitude d’oiseaux qui la peuplent.
A l’embranchement de la route de N’Kob, à Tansikht, une ancienne piste s’étire nonchalamment à travers des ksour ancestraux, Ouaouzagour, Taakilt, Timasla…, bordée d’un côté par le massif Bou Seroual, de l’autre par le fleuve, puis passant par le magnifique défilé d’Azlag finit sa course sur la rive opposée à Zagora.

Tout un programme multi directionnel peut ainsi s’égrener depuis la quiétude d’Agdz. Une envie de calme dans les immensités désertiques et arides des monts Bani et Sagho ou dans cette palmeraie attachante parsemée de perles cachées aux détours de ses chemins.

Ce ksar est érigé ans un oasis verdoyant parsemé de vieilles kasbah toujours habitées, et d'un vieux mellah juif abandonné. Une halte agréable et rafraîchissante pour y découvrir à pieds ou à vélo l'histoire des oasis du sud marocain, leur population et architecture.

Les excursions sont nombreuses dans ce Jbel Bani qui étale sa prestance des provinces sahariennes jusqu'à la vallée du Drâa, formant avec le Sagho le dernier rempart de l'Atlas avant la grande hamada du Drâa et le grand désert saharien.

De nombreuses excursions, en 4x4 surtout peuvent y être organisées. Découvertes de petits oasis oubliés où la vie traditionnelle suit son cours, tout en empruntant des pistes traversant des petits villages pittoresques où partout l'habitant prendra le temps de vous accueillir ou vous conseiller.

Dans le nord du Jbel Bani, une fois franchi le Tizi Guettara et traversé l'oued Feija, cette zone surplombe une grande plaine qui s'étend de Zagora à Foum Zguig. Là se trouve le site de Loghla avec ses vieilles peintures rupestres représentant des éléphants, gazelles ou tête de bœuf qui sont dans un état de conservation relatif.


Vallée du Drâa en vidéo


7 septembre 2013

Jbel Siroua, volcan de l'Atlas

Le Jbel Siroua, ancien volcan culminant à 3304m est une destination devenue privilégiée et un défi pour les randonneurs.

A part pendant la courte période hivernale, son accès est facile depuis Taliouine. Beaucoup de rivières y prennent source se jetant ensuite dans le Dadès ou le Souss.

Le jbel Siroua, entre le Haut et Anti Atlas dont l'agglomérat de roches diverses et chaotiques complètent ce magnifique paysage enchantera le randonneurs sur plus d'un de ses sentiers ou pistes. Sur ses pâturages on peut voir chevaux, mulets, dromadaire y paîtrent en toute sérénité.

 Quelques mouflons, gazelles, écureuils y séjournent aussi, ainsi que différentes variétés de rapaces sur ses pentes couvertes de thym sauvage. De petites vallées, oasis parsemés de fruitiers, tel amandiers ou noyers complètent ces paysages qui laissent rêveur.

Plus au sud-est, la magnifique route qui relie Taznakht, capitale des célèbres tapis Ouzguida, Foum Zguig, distante d'une centaine de km. Ce très bel itinéraire sinue entre oasis et petits villages berbères traditionnels en plein centre du Jbel Bani. Découverte encore de la vie de ses habitants dans ces petits havres de paix verdoyants.


Siroua entre amis


5 septembre 2013

Tafraout village de l'Anti Atlas

Le village de Tafraout, situé à 1200 m dans un panorama magnifique est entourée de montagnes granitiques présentant des formes diverse et anarchiques. Autour de Tafraoute s’offrent de nombreuses randonnées en partant à la découverte des nombreux ksour et marabouts l’entourant, souvent dans des endroits isolés.

La route qui mène aux gorges d’Aït Mansour à une trentaine de km au sud de Tafraoute nous offre un magnifique paysage.

L’itinéraire pour y accéder, sinueux traverse de petites montagnes sèches et caillouteuses jusqu’à l’entrée des gorges renfermant une palmeraie fertile et verdoyante où poussent de nombreux fruitiers, amandiers notamment.. Pour visiter cet endroit enchanteur, la marche à pieds ou le vélo,vtt sont conseillés afin de pouvoir y prendre son temps. Un petit jardin d’éden qui ravira le visiteur.

Le versant ouest de l'Anti Atlas, entre Tafraout et Tata, compte de nombreuses petites palmeraies à découvrir notamment sur la petite route qui mène d'Igherm à Tizgui-ida. Ces petites oasis nichées dans les montagnes environnantes sont très peu visitées et souvent accessibles en voiture de tourisme ou motos, endroits enchanteurs pour la ballade.


Video sur Tafraout


Publicité
Publicité
1 2 > >>
Infos Maroc
  • Blog d'informations sur le Maroc, idées de séjour et bon plans, des photos qui rendent compte de ce que nous parlons, Infos Maroc souhaite vous accompagner et vous aider à préparer votre voyage au Maroc.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Infos Maroc
Publicité